vendredi 1 juin 2007

Les finlandais sont nos amis

Il existe une malédiction des voitures louées. Déjà en Turquie la mécanique nous avait lâchement abandonnée sous un orage de grêle au fin fond de la Cappadoce. Ici, pareil : à quelques 1200 kilomètres d'Helsinki, au moment de repartir la voiture ne veut plus rien savoir, on a beau tourner la clé de contact, rien ne se passe. Visiblement la batterie est morte. Le problème avec les boite automatiques c’est qu’on peut pas pousser et démarrer en seconde. Surtout quand 20 mètres plus loin il y a un lac.
Pas de panique.
Un voisin qui passait par là prend pitié de nous. Un garagiste appelé à la rescousse vient lui aussi nous aider. Tous sont persuadés que, pauvres touristes que nous sommes, nous avons laissé les phares allumés toute la nuit. Nos dénégations ne leur fait pas changer d’avis sur la question. Tout finlandais qui se respecte a dans son coffre de gros câbles pour les batteries. La voiture redémarre.
Il s’agit maintenant de rouler pour recharger la batterie. Mais certain avant de partir veulent faire leurs emplettes. Bon, il suffit que quelqu’un reste dans la voiture avec le moteur qui tourne.