lundi 1 octobre 2007

J8 - Sud Lípez

Lever tôt. Direction des geysers perdus à la frontière chilienne. Certains tentent, à l’aide de quelques jets de vapeur brûlante de sécher leurs chaussettes.

Puis nous passons devant une source d’eau chaude. La différence avec l’extérieur doit être d’une quarantaine de degrés. Dès que l’on quitte le bassin, il y a des plaques de glace par terre. Je ne me baigne pas. C’est pourtant fort tentant, cela dit, la sortie est probablement dramatique. Qui choppera une pneumonie ? l’irlandaise qui met une plombe à se rhabiller semble bien partie !

Dernière lagune de la série, la Laguna Verde avec en fond les 6000 m du Licancabur. Pas si verte que ça. Visiblement tout dépend de la force du vent. Pas de vent, pas de vert. N’empêche, le décor est magnifique. Et derrière, le Chili. D’ailleurs, à partir d’ici, les groupes se scindent en deux. Ceux qui rentrent à Uyuni et ceux qui vont à San Pedro de Atacama.

Nous avons donc la joie de devoir avaler quelques centaines de kilomètres de poussière pour rentrer. Heureusement nous effectuons quelques poses comme quand par exemple un pneu crève. Là, nous attendons, au milieu d’une quelconque désertique immensité pierreuse qu’un autre 4x4 se pointe avec une roue de secours. Pas de stress, il arrive un moment où la sérénité gagne, et où on finit par se poser sur une pierre à regarder l’horizon. C’est un des effets du désert. Ca et les coups de soleil.

Pour repartir d’Uyuni, on prend le train jusqu’à Oruro. Rien à dire, mis à part les horaires foireux (par définition, tous les transports depuis et vers Uyuni ont des horaires foireux). C’est lent. Allez, à la louche, le train fait du 50 km/h. Par contre, parfait (ou presque) pour dormir