lundi 1 octobre 2007

J9 - Oruro-Sajama

A Oruro, nous avions prévu de passer une journée de repos. Pourtant, la ville ne semble pas spécialement agréable. Une rapide douche dans un hôtel de passage et la décision est vite prise de continuer à bouger.

Nous allons à Sajama, dans le parc naturel du même nom, à la frontière chilienne. D’après les infos qu’on a, y aller n’est pas super simple, d’autant plus qu’on est un peu coincé par les horaires. Le Lonely propose d’aller à la frontière puis faire du stop, le Routard propose de prendre un minibus direct dans un petit village sur la route de La Paz. On opte pour la deuxième solution, potentiellement plus simple, et on arrive à prendre de justesse un bus pour La Paz qui nous mène à Patacamaya. Là, il s’agit de se dépêcher de prendre le seul minibus de la journée. Là aussi, on le choppe limite. Et encore, il y a un jeu de chaises musicales pour nous faire de la place. Et c’est parti pour quatre heures de trajet, entassés. Ne nous plaignons pas, nous prenons la route pour Arica qui est asphaltée. Ne nous plaignons pas, il y en a un qui souffre vraiment : le porcelet ligoté dans un sac et attaché sur le porte-bagages du toit qui couine à chaque nid-de-poule.

Enfin, après quelques derniers kilomètres de piste, nous arrivons à Sajama. C’est un petit village, et nous n’allons pas croiser beaucoup de touristes. A part une poignée d’alpinistes (quelques 6000 dans les environs) et des fous-furieux (comme ce portugais qui fait la Bolivie à vélo), il n’y a personne. C’est simple à conclure, nous sommes en basse saison et il n’y a, en gros, qu’une auberge où manger le soir. Fatalement, tout le monde s’y retrouve pour déguster sa soupe et son steak de lama.

Notre chambre est quelque peu spartiate. Ce qui n’est pas gênant en soi, à part pour ce qui est de l’isolation. On est à 4200 et il fait vite froid le soir. Un peu d’électricité pour la lumière et un robinet d’eau froide dans la cour (enfin, pas le matin puisque l’eau à gelé dans les tuyau).