dimanche 1 octobre 2006

Samedi 14 : Tadapani/Gorepani

Autochtona

Néologisme. Contraire de la tourista. Bref, de la constipation. Mal endémique chez le trekker qui passe son temps à manger du riz et qui ne boit pas assez. Comme traitement laxatif, il y a le remède de cheval du genre boire de l’eau de source et croquer une dizaine de piments. Peu de gens osent l’appliquer.


C’est décidément la journée flower power. Le grand jeu des sherpas consiste à glisser dans les sacs à dos des gens, des fleurs ou des branches d’arbres de toutes sortes. A la fin de la journée, ça fait un peu bataillon de marines en tenue de camouflage. Mais cela est plus qu’un jeu : un des sherpas trimballant sa branche de chanvre a pu en échanger un bout contre des bananes à un marchand croisé en chemin. Bananes qu’on a mangé flambées au dessert le soir.


Passe passe le oinj…

Donc le chanvre pousse à l’état sauvage. Carrément des arbres. Ca sent à des kilomètres à la ronde. Mais les népalais, n’en abusent pas, à part les sâdhus, mais eux c’est pour aider à la méditation et ils ont le droit. Car en fait c’est interdit. Mais on en trouve à tous les coins de rue (en ville) ou de sentier (à la campagne).


Le soir, justement, on croise un autre groupe de l’UCPA qui fait le tour des Annapurnas. Pansement à chaque orteil et mollets comme des madriers. Ca doit faire deux semaines qu’ils marchent et ils commencent à en voir le bout.


Le petit monde des trekkers

Le massif de l’Annapurna est très fréquenté par toutes sortes de marcheurs. Comme il n’y pas non plus des milliers de chemins, on retrouve parfois les mêmes personnes d’un jour sur l’autre. Par exemple cette prof autrichienne en année sabbatique seule avec son guide qu’on a côtoyée trois jours de suite, ou ce couple de français qu’on a même retrouvé une semaine plus tard dans les environs de Katmandou.