dimanche 1 octobre 2006

Mardi 10 : On the road

Entre Katmandou et Pokhara il y a en gros 200 kilomètres. Pour les parcourir, il faut au moins 6 heures. Et pour cause, la vitesse est limitée à 40 km/h.


La vie des bus

La circulation automobile au Népal, on l’a déjà évoqué, est la démonstration éternellement recommencée que, contrairement aux apparences, ça passe.
Pour faire fonctionner correctement un bus, il faut au minimum deux personnes : le chauffeur et son assistant. Toujours près à sauter en marche, l’assistant sert à tout. De rétroviseur, de souteneur de fils téléphoniques si ceux-ci traînent trop bas, vendeurs de tickets, de négociateur de radars, etc...
Justement, les radars. Pour vérifier que les limitations de vitesse sur les grands axes routiers sont bien respectées, les gendarmes népalais ont inventé un système très simple. A quelques points stratégiques du réseau sont postées des guérites où chaque véhicule va faire enregistrer sont trajet et son heure de passage. Comme ça, on peut vérifier à chaque fois la vitesse moyenne des gens. C’est simple, c’est économique. Mais cela ne tient pas compte des arrêts déjeuner... En fait, les limitations sont respectées surtout grâce au fait que ni les routes ni les véhicules ne sont conçus pour aller vite.
Quoi qu’il en soit, votre bus Tata vous fera vivre de folles aventures !


Cahin-caha, nous arrivons jusqu’au petit village à partir duquel commence la balade. Et c’est parti. Histoire de bien mettre dans l’ambiance, on commence par une bonne montée. Pas trop fatigante cependant puisque moins d’une heure plus tard, nous arrivons au lodge (au lieu-dit de l’Australian camp, pourquoi pas…) où nous dormirons.


Lodges

Omniprésents dans cette région fortement fréquentée par toutes sortes de touristes, les lodges sont de petites auberges qui offrent nourriture et abri. Tous se ressemblent. Pierres et bois sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, le dining-hall, à l’étage les chambres. Dans un coin, les toilettes et la douche. Si le lodge possède des panneaux solaires, l’eau de la douche sera peut-être chaude (mais c’est pas garanti).


Lodge où l’on découvre les joies de la douche froide à la lampe de poche. Où l’on découvre aussi que Binay ronfle comme une locomotive et que les murs des lodges ne sont que de vagues planches de bois qui n’isolent rien du tout.