dimanche 1 octobre 2006

Lundi 16 : Le retour.

Quelques heures de descente plus tard, nous revoilà à proximité de la civilisation. Ah, les chiottes pas à la turque. Ah, un lit avec des draps.
Pour meubler l’après-midi, Binay nous embarque pour un tour dans Pokhara. L’occasion de prendre le bus local[1] . Minuscule. Debout, on touche le plafond, assis, les jambes tiennent à peine entre les sièges. Les népalais sont petits et ces étrangers qui se contorsionnent dans leur bus les amusent.

Le soir dans un recoin du jardin de l’hôtel, c’est la teuf avec les porteurs et sherpas. Dal Bhaat pour tout le monde[2].


Dal bhaat

C’est le plat traditionnel, impossible d’y couper. Du riz, de la soupe de lentilles, des légumes au curry. A manger si possible avec les doigts. En utilisant la main droite. On s’en lasse assez vite.


Pour les courageux, il y a les piments[3] et les alcools locaux.


Les boissons népalaises

L’alcool de pomme : prétendument à 25°C, plus probablement à 40°C.
La bière de millet : n’a de bière que le nom. Il s’agit de grains de millets fermentés qui baignent dans de l’eau chaude et que l’on boit à la paille. C’est pas bon...
L’alcool de riz : buvable, sans plus.
Mustang coffee : café auquel on a rajouté je ne sais quoi, mais ça tape dur.


Puis vient le moment des chants. Et là encore on se ridiculise : impossible de trouver une chanson française dont plusieurs personnes connaissent toutes les paroles. Même pour Santiano, au bout de 20 secondes c’est la pagaille[4]. Les népalais sont déçus.
Un peu plus loin, l’autre groupe de l’UCPA (celui qui a fait le tour de l’Annapurna) semble avoir dépassé un taux d’alcoolémie raisonnable et n’a plus ce soucis de chanter juste et cohérent.


[1]"Mais on va jamais arriver à tous rentrer. Si ?Ah bon…"

[2]"Encore ? "

[3]"Ca va ? Reprends du riz, ça va passer…"

[4]"Ah bon, c’est San Francisco, c’est pas Valparaiso ? "