samedi 1 avril 2006

Manger, dormir

Il sera fait ici une petite description de ses conditions de vie dans ce pays lointain.

Dormir. A Istanbul on avait réservé un hôtel genre auberge de jeunesse, d'ailleurs la moyenne d'âge de la population était d'une vingtaine d'années. Curieusement, la plupart des lieux pour loger les touristes se situent dans la zone hyper-historique, c'est à dire à deux pas de Sainte Sophie et de Topkapı. C'est plutôt pratique puisque tu peux tout faire à pieds. Et puis, si tu es fatigué, après une longue nuit de bus par exemple, il y a une télé grâce à laquelle tu peux regarder les émeutes de la veille à Taksim.
A Uçhisar, on était dans une pension fort sympathique dont le proprio avait le mérite de nous supporter (mais après tout c'est son boulot). D'ailleurs il parle français (comme j'ai déjà dit, il y a là une forte concentration de français), en fait il a été barman à Saint-Moritz dans sa jeunesse folle. Et comme le créneau du touriste français (même le site internet de la pension (car il y a internet en Cappadoce, si si) est en français) est porteur, son neveu (dont il s'occupe) apprend le français, tout seul avec un gros bouquin. Le seul défaut que je soulignerais ce serait l'absence d'eau chaude quand j'en ai eu besoin. Cela dit ça n'arrivait qu'à moi. Je sais pas, une sorte de malédiction qui faisait qu'à chaque fois la meute de toulousains me pompait l'eau chaude juste avant ? Non, sinon, bien. Y avait même un van pour nous amener de çà de là quand le besoin s'en faisait sentir.

Manger. Bien, et généralement beaucoup. On a rapidement appris à maîtriser le turc de cuisine et les menus n'ont plus eu de mystères pour nous. "
Speak turkish ?" nous a-t-on demandé un jour. "Only for food". Dolma, beurek, şiş, tavuk, kebab, etc... Miam, miam. Attention néanmoins aux petits poivrons qui peuvent parfois se confondre avec des piments qui arrachent plutôt méchamment. Encore plus important, il faut bien avoir à l'esprit que la grand mère de Jérome & Fabien (qui je le rappelle est arménienne) sait faire pareil mais en mieux et que elle seule connaît les véritables recettes de la cuisine locale. Sinon, il y a les desserts et pâtisseries qui dégoulinent de sucre et qui plombent les estomacs pour 48 heures minimum. Heureusement y a le çay (ou le café turc) pour digérer tout ça. A propos de café turc, bien évidemment ça ne loupe jamais, la première fois tout le monde oublie qu'il y a 1 cm de marc au fond de la tasse et en avale tout ou partie.