samedi 1 avril 2006

Istanbul (2)

Dimanche 2 avril : arrivée super tôt en bus. Retour à l’hôtel de la dernière fois. Un peu claqué on regarde d’un oeil morne les manifs des kurdes hier soir à Taksim (hyper centre d’Istanbul). "Ca arrive souvent le samedi soir. En France aussi y a des manifs ?" nous dit un turc. "Oui mais bon, c’est pas comme là, on a pas encore vu de cocktails molotovs et de flingues". Apparemment il y a eu un attentat à la bombe (un mort) vendredi, pas loin. Curieusement, on en a rien cirer et on continue à déambuler l’esprit allègre dans la ville. On va voir les citernes souterraines. Pas mal. L’après midi on est motivé pour aller faire un tour en bateau vers les îles aux Princes. Horaires non compatibles. On se rabat vers la tour de Galata. Belle vue d’en haut.
A noter que le blessé du pied qui ne peut plus bouger est resté cloîtré dans la chambre à lire le guide du routard et nous fait le soir venu un exposé a posteriori du voyage ("Tu te souviens quand on a fait ça, eh ben en fait, etc...")

Lundi 3 avril : quartier libre le matin : il s’agit de faire les achats des derniers souvenirs. Le mieux est quand même d’aller se faire arnaquer au Grand Bazar ou à son cousin le Bazar Egyptien. A côté de ce dernier il y a le coin des marchands de fleurs et d’animaux. On entend un paon gueuler. Si il arrive à couvrir le bruit de la foule et de la circulation, c'est qu'il doit être fort malheureux. Toujours à l'affût du touriste, les marchands nous prennent cette fois ci pour des espagnols (au début du séjour on passait plutôt inaperçu), sans doute à cause de la barbe de 10 jours qui commence à se faire voir.
Le blessé n’est pas aussi ambitieux, il se contente d’aller chez le barbier où il en profite pour se prendre en photo en train de souffrir sous les massages plutôt musclés de ce dernier.
Et l’après midi, c’est l’heure de l’avion. Cette fois on a des places sûr. Parce que ça j’ai oublié de dire, à l’aller, on n’était pas sûr de partir : en raison d’un potentiel manque de personnel (CPE, grèves, tout ça...) l’avion aurait pu partir sans nous et il a fallu attendre le dernier moment pour savoir si c’était bon (et c’était bon). Sur un autre point aussi ça c’est mieux passé, j’ai pas eu à enlever mes chaussures au portique. Cool. Moins bien, une fois dans l’avion les hôtesses ont ppshité de l’anti-grippe-aviaire partout. Beurk.