samedi 1 avril 2006

Istanbul (1)

Samedi 25 : Pour le voyageur fraîchement débarqué, Istanbul est une ville qui a quatre caractéristiques principales.
1) c’est une ville à la géographie très particulière, avec de l'eau partout et plein de bateaux pour relier les différentes rives entre elles.
2) c’est la ville des mosquées : il y en a partout. Conséquence : dans le Guide du Routard, une phrase du genre (à propos d’un resto sympa par exemple), "c'est à gauche de la mosquée" n’a aucun sens.
3) c'est la ville des chats : il y en a partout. Les chiens sont quasiment absents.
4) c’est la ville des taxis fous furieux qui surgissent généralement dans des petites ruelles à fond la caisse en marche arrière. A ce propos, la conduite turque à quelques particularités qu’il est utile de connaître. D’abord, la chaussée est par définition le lieu où roule les voitures (vous pouvez vérifier dans un dico), donc le piéton n’a rien à y faire. Aucun automobiliste stanbouliote ne s’arrêtera pour vous laisser passer si vous voulez traverser. Au mieux il klaxonnera pour vous avertir que si vous n’avez pas regagné le trottoir le plus proche dans les trois secondes, vous finirez à l’hosto. Conséquence n°1 : le piéton distrait voit son espérance de vie chuter dramatiquement. Conséquence n°2 : le piéton aguerri traverse n’importe où, n’importe comment. Piéton à Istanbul est une activité qui demande une attention de tous les instants. Cela dit, automobiliste doit être une activité qui en demande beaucoup plus.
Déambulations diverses jusqu’à la nuit.

Dimanche 26 : Faisons les touristes : Ayasofia (Sainte Sophie) et Sultanhamet Camii (la mosquée bleue). Ayasofia n’est pas dans un super état...
Opération billets de bus pour le lendemain.
Puis un petit tour sur la rive asiatique pour prendre le çay, vautré sur des coussins, devant le coucher de soleil sur le Bosphore. La grande classe.

Lundi 27 : Tourisme, Topkapı. Puis le Grand Bazar. Qui porte bien son nom. Good price for you my friend ! Preuve que je n'ai pas forcément la dégaine du touriste lambda, alors que j'attendais je ne sais quoi près d'un étal de fringues, une mamie turque commence à taper la discute en tâtant les pantalons à côté de moi. Visiblement elle me prend pour le vendeur. Ce en quoi elle est rapidement déçue.
Et c'est l’heure du bus pour Uçhisar.