samedi 31 juillet 2010

Féta ou féta ?

Nous retrouvons donc Эорница qui vient d’arriver avec son mari (que l’on nommera Митко), sa fille, son beau-frère et le fils de celui-ci. Ils ont loué une pension et, la vie est belle, une chambre est dispo pour nous. Avec super vue sur la vallée, lit douillet et tout et tout. La méga classe. Non seulement ça mais en plus nos hôtes s'occupent de nous, s’activent en cuisine pendant qu’on regarde le coucher de soleil sur le balcon. La salade de tomate sera d’ailleurs faite avec les tomates et les concombres du jardin, ramenés spécialement de leur jardin de la banlieue de Варна (sur la Mer Noire, faut-il le rappeler ?). Et dans la salade, évidemment, de la féta. Et dans l’omelette aussi. Et les pates. Et la pastèque. Partout quoi. D’ailleurs, pour le dessert Mademoiselle avait pensé à ramener des macarons de Paris mais le voyage en avion ne leur a pas plut. Du tout. Alors il nous faut bien l’avouer : on les a mangé les jours précédents (ils étaient bons). Voilà voilà, nous discutons de tout et de rien, les gamins regardent les mystérieuses cités d’or dans leur coin (ça a vieilli dis donc) et la télé diffuse des clips. La paix règne.
En allant nous coucher, le village est plongé dans le noir. Seul un lampadaire un peu plus loin tente d'éclairer une bâtisse isolée. Mais la lumière ne porte pas très loin et très vite les ténèbres reprennent le pouvoir. C’est de la peinture flamande. Et c’est très beau.