lundi 1 octobre 2007

J2 - La Paz

L'aéroport d'el Alto étant au-dessus de la ville, l'arrivée se fait en rasant les maisons. La Paz la nuit comme une tâche de lumière ondulant sur les reliefs montagneux. Balade au hasard dans la ville... Des taxis et des bus partout. L'assistant du chauffeur crie à la foule les destinations de son véhicule. Ca tourne vite à la cacophonie. Il faut être très attentif pour trouver des voitures individuelles. A pied, les rue en pente fatiguent vite. Le souffle un peu court. C'est dimanche, plein de gens organisent des matchs, foot ou basket, dans les cours d'immeubles. Ambiance détendue. Jus d'orange fraîchement pressé sur le marché. Payer avec un billet de 10 bolivianos (environ un euro) provoque une mini panique, la vendeuse est obligée de faire la tournée de ses voisins pour avoir de la monnaie.

Le quartier où traînent les visiteurs se situe autour de la cathédrale San Francisco. La zone est pittoresque, outre les boutiques de souvenirs, il y a le marché aux sorcières. Des petites échoppes où se vendent tout et n'importe quoi, mais magique. Des petites amulettes porte-bonheur, des plantes pour décoction mystérieuses, etc... Mais ce qui marque le plus l'esprit du touriste, c'est les fœtus de lamas séchés. Un peu dégueu mais c'est paraît-il indispensable quand on fait des offrandes à Pachamama. Dans le coin, traîne l'attrape-touriste par excellence. Evidemment il est pour nous. Il parle français (mais ne l'est pas, allemand peut-être ?), se présente comme un guide de trek (”et accessoirement je vends de la beuh”). A part à San Pedro, la prison (autogérée !) de La Paz, on ne voit pas très bien où il va les faire ses treks.

Essayons quand même de préparer la suite du voyage : pour le tour dans le salar on téléphone à un guide dont on a eu de bons échos. Enfin, je téléphone. Téléphoner en Bolivie est très compliqué depuis la libéralisation du secteur : indicatif par secteur géographique, par opérateur, mobile ou pas. Penser à demander plusieurs fois des explications à la nana du central téléphonique. Même les boliviens s'y perdent... Tomás (c'est le nom du gars) n'est pas dispo les prochains jours. Tant pis.