samedi 1 mars 2008

Les touristes

Les touristes en Grèce, c’est comme les colonnes à l’Acropole, y en a plein.
En plus, ils ont l’instinct grégaire et se retrouvent généralement dans les mêmes hôtels. Dans notre deuxième hôtel à Athènes, on était entouré de français. Même la réceptionniste parlait français. Bref, tout est fait pour leur faciliter la vie. Au terminal de bus athénien, les trajets pour aller à Delphes sont même explicités en chinois.
Jeu. A quoi reconnaît-on un touriste à Athènes ? Facile : il s’approche des orangers parsemant la ville et essaie d’attraper une orange pour la goûter (et il comprend pourquoi il y en a tellement sans que personne ne les mange : terriblement acide !).
Mais quand les touristes sont absents, cela peut prendre un autre relief.
Agios Ioannis, par exemple, petite station balnéaire sur la mer Egée fait figure de ville morte avec ses restos et ses complexes hôteliers fermés. Ca nous aurait bien plu de manger au bord de la mer, mais là, franchement, c’est bien trop sinistre.