samedi 1 mars 2008

Les ruines

Omniprésentes à Athènes. A tous les coins de rues, des cailloux plus ou moins millénaires. Généralement il y a des colonnes et on regrette bien de ne pas avoir écouté la prof d’histoire au collège qui essayait de nous faire comprendre la différence entre style dorique et style ionique. On peut être plus réceptif aux théâtres ou aux temples. Ce qui est bien avec tout ça, c’est que c’est en plein air. L’agora, au pied de l’Acropole, est agréablement aménagée avec son herbe folle, ses bancs à l’ombre des oliviers, ses chiens qui veillent, avachis sur quelque bloc de pierre. L’endroit se prête bien à la rêverie.
Pour les ruines en intérieur, le musée archéologique est intéressant aussi, même si on se perd facilement entre les différentes périodes (vraiment, c’est à croire que j’écoutais pas à l’école…). Faites pas les malins, la civilisation minoenne, c’est quand par rapport aux mycéniens ? Hum ? Heureusement les salles sont plus ou moins arrangées dans l’ordre chronologique. Au fond, pour les sculptures (et y a quasiment que ça) c’est simple, les anciens font des trucs sobres et stylisés ou bien copient chez les voisins assyriens ou égyptiens, les classiques font des dieux à poils, les modernes les habillent et font comme les romains (avec des plis partout dans les toges).
Voilà pour les étapes culturelles, c’est peu par rapport à ce que peut offrir le pays mais c’est le minimum à faire. Oui, bon, j’ai dû un peu insister pour traîner mademoiselle dans ces endroits…