samedi 1 mars 2008

Le 220 volts

Dans le cadre de la grève généralisée de cette semaine, nous avons eu droit à deux cas de coupures de courant.
Mercredi matin, à Kastraki, les cloches du village ne sonnent pas. Comme ce n’est pas un phénomène gênant, surtout à 7h du mat’, on s’en aperçoit à peine. Par contre au moment de prendre la douche, ça devient plus délicat s’il n’y a pas de lumière. Après, de toutes façons on va visiter les monastères où a priori y a pas besoin de courant. Donc tout va bien.
Jeudi soir, en dînant dans une sympathique taverne de Miliès, d’un coup, plus rien. Le patron ne s’en formalise guère et amène à ses clients des bougies et autres lampes à alcool (d’ailleurs, personne n’en a profité pour s’enfuir sans payer). En rentrant, on demande une bougie à la proprio de notre chambre. De là où on est, on a une vue sur toute la vallée et la côte. Tout est dans l’obscurité. Un sentiment de sérénité.