dimanche 1 octobre 2006

Samedi 7 : Prologue

On dit que la Terre est ronde. Mais c'est une plaisanterie. Il n'y a d'ailleurs qu'à la regarder. Elle est toute couverte de bosses, de cicatrices, de gros furoncles, toute mal cuite et mal fichue ; ravinée de crevasses, de rides, de creux, de sillons, percée de trous comme un gruyère. [...] C'est ce qui permet de prendre des vacances. Si la Terre était ronde il n'y aurait pas de vacances.

Alexandre Vialatte


Roissy, 9 heures du mat’, ils sont venus, ils sont tous là. Ils sont jeunes, ils sont motivés, ils partent à l’assaut du Népal. Venus des quatre coins de la France (et même de Belgique), ils sont douze. La parité y est parfaite. Infirmier, comptable, fonctionnaire, kiné, ingénieur…
On embarque sur Qatar Airways, escale à Doha. D’une manière générale, ces avions sont au top : écrans LCD personnels avec le choix de pleins de films, couvertures appréciables, etc…

Le challenge Qatar Airways

Les couvertures de la compagnie sont très confortables. Et puis d’un ton bordeaux du plus bel effet. Ca donne envie de les piquer. Mais les hôtesses veillent et les ramassent après usage. Il faut trouver une astuce.
Par exemple, faire semblant de dormir en l’agrippant au premier passage de l’hôtesse ; la planquer vite fait dans son sac ; faire mine de rien au deuxième passage de l’hôtesse.


Même les consignes de sécurité sont en images de synthèse, il n’y a plus de démos en direct. Déception. Il y a aussi sur les écrans un schéma dynamique représentant l’avion sur lequel est incrustée une flèche qui, de temps en temps, bouge toute seule. La vitesse du vent ? Après plusieurs heures de voyages, c’est l’illumination : c’est la direction de la Mecque.