Après un approvisionnement en beureks divers (oh, le vendeur de beureks a de la boza !) et un tour dans ce qui reste de théâtre antique, direction les collines pour une autre balade. Il ne pleut pas, c’est déjà ça. Nous marchons tranquillement entre les champs d’oliviers. Un peu monotone. Nous croisons des grenadiers qui en cette saison ont une sale tête. Arrivé à un petit village endormi, on ne sait pas trop quoi faire, certes, nous sommes au grand air mais le paysage n’est pas passionnant (oui, je sais, on n’est jamais content). On trouve néanmoins un petit chemin qui nous permettra de faire une boucle. Nous ne croisons personne à part de temps en temps des camions qui vont s’approvisionner à la carrière voisine. Et un pépé qui s'occupe de ses oliviers. Tout sourire.
Le soir on va dîner dans une petite cafétéria qui a le bon goût de présenter les plats à disposition et donc de faciliter le choix. Je remarque un truc quand même, c’est que les turcs, en tout cas dans ce genre d’établissement mangent vite. Pendant l’appel à la prière, le son de la télé est coupé et pendant cinq minutes nous sommes privés du feuilleton local. Le serveur est bien bavard lui aussi. Mais il ne parle pas un mot d’anglais. Malgré tout c’est un bon acteur et on comprend ce qu’il veut dire. Que Istanbul c’est une trop grosse ville. Qu’il y a beaucoup de choses à visiter ici. Par contre, quand Mademoiselle essaie de lui dire qu’elle est égyptienne c’est le fiasco complet. Un petit détail linguistique pour mieux appréhender le problème. En turc, Egypte et maïs se disent de la même façon. Mısır. La seule nuance étant dans la majuscule. Bref, le type n’a rien compris et a dû se poser de sacrées questions sur notre compte.
Allez, un dernier tour à la Sainte Sophie locale.
Et dodo.
Avec un peu de soleil, Iznik serait un lieu de villégiature idéal.