Le lendemain donc, visite du Kelvingrove Museum, curieux musée où l’on trouve de tout plus ou moins dans le désordre. Un ours empaillé, une momie égyptienne (ça crispe Mademoiselle), des cailloux viking, du mobilier art déco, des tableaux impressionnistes locaux, bref, de tout. Pas sûr que l’on y apprenne grand-chose mais parfois, quand il s’agit de thèmes locaux, c’est tout de suite plus intéressant. Et comme souvent dans les musées britanniques, plein de trucs ludiques pour les gamins. On y reste un bon moment, puis, toute cette culture nous ayant épuisés, on part faire la sieste dans le parc juste à côté. Il fait beau, l’herbe est tendre. C’est dimanche, les familles viennent pique-niquer, faire du vélo, du freesbee, ou tout simplement, comme nous, faire une bonne sieste dans la verdure.
On feuillète le Lonely Planet pour une remise à niveau de l’histoire locale. Un gars au boulot m’apprendra par la suite que pendant longtemps, les liens entre la France et l’Ecosse étaient tellement forts que la double nationalité était automatique pour qui en faisait la demande. Tout ça pour emmerder les anglais.
Et puis nous partons en balade le long de la Clyde, le fleuve qui traverse la ville. Parait-il que c’est une zone en voie de réhabilitation après un long moment d’oubli. Bon, il a encore des progrès à faire. Il y a encore les traces de l’industrie ancienne, les voies express, ce n’est pas très vivant ni très convivial, bref, pas enthousiasmant, mais comme il fit beau, ça ira bien. De là on arrive au centre ville et on traîne vaguement à la recherche d’un théâtre de marionnettes qui au final sera fermé (et peut être même à l’abandon). Il se fait tard, même plus le temps pour aller à la galerie d’art moderne. Ce sera donc une pizza dans une rue piétonne, et on rentre vers notre résidence étudiante où il est maintenant temps de faire nos sacs, car demain, nous allons vers le nord, nous allons marcher.