A peine débarqué au centre ville de Glasgow (prononcez "glesca"), voilà-t-y pas qu'une foule défile gaiement portant oriflammes et faisant sonner allègrement leurs instruments de musique. Mademoiselle s'enquiert donc de tout ce bazar auprès d'une bande de punks, souriants, oui, car à Glesca, tout le monde sourit, on se demande bien pourquoi d'ailleurs, pauvres petits sudistes que nous sommes, si sensibles à la météo. C'est vrai que quand on débarque de l'avion, avec une météo grise, une première vision de la ville qui donne un peu l'impression d'une zone post industrielle. Le fait qu'une autoroute passe à deux pas du centre ville n'arrange pas les choses. Pourtant, en y regardant de plus près, la ville devient plus sympathique. Difficile de dire à quoi ça tient. Peut-être ça justement, des gens souriants. Bref, nos punks nous parlent de trucs oranges et que, en gros, c'est naze. Bon... Comme par hasard, la solution viendra quelques heures plus tard lors de la lecture vespérale du Lonely Planet à propos d'un truc qu'il vaut mieux éviter pour cause de castagnes potentielles : les défilés orangistes. Ah oui, donc des orangistes comme en Irlande du nord Je ne savais pas qu'il y en avait ici aussi ? Bref, on comprend mieux nos amis punks. Et ça nous rappelle qu’il faut toujours se méfier des gens qui défilent dans la rue avec des drapeaux.
A part ça et comme de coutume, la visite de la ville commence par un quadrillage systématique des jardins publics alentour. Ca tombe bien car nous logeons dans une résidence étudiante près de la fac qui se trouve aux abords d'un sympathique jardin, sans compter le jardin botanique un peu plus loin où, l'été aidant, des pièces de théâtres sont jouées dans l'herbe (humide). Tout va bien donc, sauf le resto indien où même si le serveur assure que ce sera tout gentil, ça arrache quand même.
Voilà. Et comme au fond nous sommes des feignasses et qu'on est en vacances, et bien, nous décidons de rester le lendemain sur place alors que nous avions prévu d'enchaîner direct.