lundi 20 décembre 2010

Simien Mountains - 1er jour

Comment rentrer à Paris ? (plan F) Et si... et si on rentrait en train ? Pas par l’Orient Express bien sûr mais par le train normal. Classe non ? Genre on se prend quelques jours, on jette un œil à Budapest, Vienne, Munich. En voilà une idée intéressante. Allez, direction la gare, mais en faisant des détours. Mademoiselle a un peu plus la forme et se sens de marcher plus de 10 minutes d’affilé. On passe par la corniche, encombrée de voitures et jalonnée par des pécheurs. Topkapı en contre-plongée.
Arrivés à la gare, difficile d’avoir des renseignements très clairs sur le sujet. Alors, oui, on peut aller jusqu’en France mais la dame des renseignements a un anglais limité et une patience encore plus (et on ne parle pas de son humeur massacrante). Pas de direct pour Budapest. Il faut passer par Belgrade (plan F1) ou Bucarest (plan F2). Train de nuit, départ 22h. Arrivée le lendemain, tard. Après, mystère. Malgré tout, le trajet complet semble revenir assez cher. On laisse tomber. Dommage. Et on retourne au jardin Gülhane Parkı (ces i sans point...) pour prendre le soleil et observer le petit monde stambouliote qui passe par là. Les djeunz en pause déjeuner (une fac dans le coin ?), la mamie qui vend des fleurs aux amoureux qui essaient pourtant de se faire discrets. Quelques perruches perruchent. Et un corbeau se baigne bruyamment dans une flaque.
En rentrant, on se dit que quand même, Sainte Sophie. Allez hop, avant que ça ferme (oui, le temps passe vite quand on ne fait rien). Un guide à l’entrée tape la discute 2 minutes. Étonné du beau temps ici et du mauvais temps parisien que nous lui décrivons rapidement.
Je dois avouer que cette visite m’a plus intéressé que la précédente faite cinq ans auparavant. Dans mon souvenir, c’était sombre et un peu délabré. Va savoir. Peut-être une question d’éclairage. Là c’est à la tombée du jour, lumière rasante à travers les vitraux, plus les lustres. Ca brille de partout. Et puis un chat se balade au milieu de tout ça, faisant la joie des visiteurs qui le prennent en photos sous toutes les coutures. Pas trop de monde, ce qui rend le bâtiment encore plus immense. Mademoiselle se plaît à remarquer les croix mélangées aux calligraphies arabes. Et les rares bouts de mosaïques qui ont survécu tout ce temps. Et qui sont toujours impressionnants.