lundi 20 décembre 2010

Road to Addis Abeba

Réveil aux aurores, navette jusqu’à l’aéroport, avion, et hop, nous voilà à Bruxelles.
Y a de la neige partout !
Décidément, ce sont des vacances placées sous le signe de la neige.
Oui, mais pourquoi Bruxelles ? Parce que Mademoiselle a eut l’idée lumineuse, une fois l’Ethiopie tombée à l’eau, d’apeller Osmon, un pote de fac à elle qui habite Leuven (ou Louvain) et lui demander ce qu’il faisait de beau pour le réveillon du nouvel an. Et lui, en bon égyptien sociable et tout, de nous inviter dans la joie et la bonne humeur. Et en plus les billets pour Bruxelles étaient bien moins chers que ceux pour Paris.
On squatte donc chez Osmon (hum... d’ailleurs, ça vous rappelle rien ça ? Bursa, le sultan, tout ça ?) et Leen, sa femme, une bonne belge qui met des “alleï” partout, y compris en parlant arabe (car elle est prof d’arabe).
On se pose un peu et dans l’après midi, expédition à Bruxelles. Alors là, un peu d’attention, je vous prie. On a pris des billets de trains pour Paris, mais vu que ce ne sera pas un train direct et/ou parce qu’on les a pris de l’étranger, eh ben on doit récupérer les billets dans une officine spéciale de Bruxelles qui, c’est inexplicable, n’est pas dans une gare mais dans une galerie commerciale paumée. Ah bah c’est pratique ça. Nous partons donc tout les quatre à l’aventure à la capitale. Osmon essaie de faire le pro avec son smartphone GPS, mais il rame et on voit pas grand chose. Heureusement, il y a des plans en ville et avec Mademoiselle, nous prenons les choses en main. Après moults détours, nous trouvons. Le gars nous explique qu’en fait on aurait pu récupérer les billets dans une gare mais que ce n’est pas une option mise en avant, pour diverses raisons inter-compagnies ferroviaires qui nous échappent. La Lose.
Après tous ces détours, on se pose dans un bar prendre un verre. Et comme il commence à se faire tard, on part à la recherche d’un resto. Ca tombe bien, Leen connait un sympathique resto égyptien un peu plus loin. Ah ben non en fait, ce n’est plus un resto égyptien mais c’est un resto indien désormais. C’est tout récent comme changement, pour preuve, il y a encore une peinture de sphinx dans la salle.
Au moment d’aller se coucher, Osmon et Leen ont pensé à tout : on a même droit à Ruddy, le renne en peluche de leur gamine (qui n’est pas là en ce moment, c’est compliqué, bref).