samedi 1 mars 2008

L’alphabet

Avantage des études scientifiques, l’aptitude à décoder l’alphabet grec sans trop d’efforts. Vachement utile quand il s’agit de lire les indications routières, surtout si la carte utilise des transcriptions latines (ça part pourtant d’un bon sentiment). Ainsi Vyzitsa (sur la carte routière) correspond à Βυζιτσα (sur les panneaux).

Par contre la prononciation c’est autre chose. Non, nuançons, pour les consonnes c’est pas trop ça, par contre, pour les voyelles c’est assez simple, y a trois lettres qui se prononcent ‘i’ (c’est louche mais c’est ce que dit le Routard) et deux qui se prononce ‘o’.

Et pour retenir le vocabulaire de base n’en parlons pas. On a quand même tenté de faire un effort au début : dès notre arrivée on demande à taulier de l’hôtel athénien quelques mots de base (s’il vous plait / merci / bonjour / au revoir). Au bout d’une semaine, on arrive à n’en placer que deux (παρακαλω / ευχαριστώ) sans avoir à réfléchir dix minutes. Minables. Cela étant, il semble que notre médiocrité linguistique ne soit pas une exception chez les touristes si on en juge par les grands sourires des gens quand on arrive à placer un mot en grec.