samedi 1 mars 2008

A pieds

Pas mal de balades durant ces quelques jours.
Dans les Météores, il y a des chemins, pas de soucis. Sur tous les guides, sur tous les prospectus de l’office du tourisme, un plan avec les sentiers nous est fourni. Certes, mais en fait c’est toujours le même plus ou moins photocopié.
De Kastraki à Kalambaka à travers la caillasse, au début c’est sympa mais peu à peu le chemin s’estompe pour ne laisser au marcheur qu’un choix cornélien : faire demi-tour et remonter et c’est un peu casse-gueule, ou bien continuer à descendre (impossible de se perdre, c’est tout droit, on voit le village là-bas, à portée de main) et là aussi c’est un peu casse-gueule. On va de l’avant et quelques ronces et rochers glissants plus tard nous émergeons. Ouf.
De Kastraki au monastère de Varlaam, on s’en sort sans mal. Ca monte un peu. Le chemin est un peu crade, les moines devraient arrêter de boire des canettes de Pepsi.
L’arrivée au monastère par un petit portail et une allée en pierre est bien sympa. Pour rentrer on prend le chemin des écoliers, en faisant un bon détour à travers les rochers jusqu’au monastère d’Hypapanti qui contrairement à ses concurrents n’est pas sur un sommet mais encastré dans la paroi (plein nord, super en hiver). On croise plus de moutons que de marcheurs.
Continuons à marcher en Thessalie, mais plutôt côté mer et allons nous dégourdir les pattes dans le Pélion.
La balade le long de la voie ferrée de Miliès, c’est marrant elle était signalée par le Routard et le Guide Bleu, chacun soulignant que le coin est bourré de sentiers balisés mais ne parlant pas des autres. Comme c’est pour un train, ça va, y a pas trop de dénivelé. Comme d’hab’ on ne croise personne à part quelques paysans s’occupant de leurs oliviers (la montagne en est couverte).
La balade à la station de ski d’Hania, on l’a déjà dit offre une vue magnifique. Et puis c’est amusant de descendre les pistes de ski les pieds dans la neige. Oui, je sais, on est des gamins. La prochaine fois quand même on fera l’effort de sortir les chaussures de rando car en baskets la neige finit par faire son effet (pieds trempés jusqu’au soir).