Après le petit déj (à base de féta), nous embarquons tous dans les voitures des uns et des autres, direction le coeur de la montagne pour aller visiter la région et ses splendeurs naturelles.
Certes, ça commence moyen car la route tourne pas mal et Mademoiselle finit dans la position prostrée caractéristique des gens malade en bagnole.
Nous arrivons à Триград et ses gorges étroites au fond desquelles coule une petite rivière et, tant bien que mal, essaient de rouler les voitures des touristes. Outre que le paysage est fort plaisant, le principal attrait du coin est, à la sortie du cañon, une grotte qui comme la moitié des grottes à touristes de la planète porte le modeste patronyme de Gorge du Diable. Histoire de faire encore plus pittoresque, un bulgare se prenant pour un écossais joue de la soit-disant cornemuse locale.
La grotte donc. La visite est assez rapide mais fait son petit effet. Une immense salle (escaliers glissants !) dans laquelle coule un rivière que l’on ne voit quasiment pas. On se contente de l’entendre. Pas mal de bruit mine de rien. En fait, il y a une mini cascade à l’autre bout. C’est par là que l’on remonte et on a une vue impressionnante d’un bout de ciel bleu, entouré de verdure, image diffractée par l’eau qui y dégringole. Et tout le reste est noir. Les ténèbres. Ca fait un peu film d’aventure hollywoodien. Malick aurait adoré le coin.