Mince, on n’a même pas fait de snorkelling (comme on dit). Regarder les poissons. Je sais pas, l’humeur, l’organisation et le parcours, ont fait qu’on n’a pas profité des récifs coralliens qui apparemment valent le détours. Après les bords de le Mer Rouge, c’est la deuxième fois que je passe à côté de ce genre de chose. Je suis vraiment un boulet.
Globalement, la mer, on n’en a pas profité autant qu’on aurait pu. En tout et pour tout, on s’est baigné deux fois. La première à Padang Bai, la ville où on prend le ferry pour Lombok. En trainant sur le (petit) front de mer, on nous parle d’une plage pas loin et sympa. On a un après-midi de libre, let’s go. Et en effet, quand on connaît pas, difficile de tomber dessus par hasard. Pourtant c’est tout prêt. Une petite crique, quelques touristes qui ont l’air d’y avoir leurs habitudes et une poignée de warung (échoppes locales) pour distribuer les noix de coco en cas de petits creux. Du sable et l’océan. L’eau en tout cas est très bonne. Une petite trentaine de degrés. La baignade y est fort agréable. Sportive parfois quand, une vague un peu plus grosse que les autres pointe son nez et vient se fracasser sur la plage. Là, si tu n’es pas attentif, elle t’envoie tournebouler à 1200 tours/minutes pour finir la tête dans le sable.
Sinon, on a plusieurs fois essayer de se baigner vers Kuta. Mais les éléments étaient contre nous. Déjà, on en a parlé, le trajet en scooter ne me mettait pas tellement dans un état propice à détente balnéaire, et en plus la marée était toujours basse quand il ne fallait pas. A Kuta, la plupart des plages sont peu profondes, et si marée basse, pas d’eau pour se baigner plus haut que les genoux. Et si en plus on ne comprend pas grand choses aux marées comme c’est le cas pour nous, on a beau faire des calculs compliqués, on se fait toujours avoir. On passe toute un journée comme ça, à espérer que la mer monte. On se pose sur le sable et on se laisse aller à la réverie. Regarder l’horizon. Ou faire des exercices de karaté. Pas de risque de passer pour des guignols, on est les seuls dans un petit recoin. In extremis, on arrivera quand même à se baigner. Tôt le matin. Plage déserte. On hésite un peu. Et puis on y va et toutes les craintes s’envolent : c’est génial.