Plan B
Bien. Donc a priori, on prend le plan A que l'on décale (et raccourci) d'un jour.
A l’épreuve des faits...
Allez, c'est lundi, c'est Roissy. Roissy, ce jour là, c'est un peu la légation anglaise à Pékin pendant la guerre des boxers. La foule erre hagarde dans les couloirs et la tension est palpable. Certains sont là depuis deux jours et seraient prêts à bouffer le premier vigile qui les contrarie. Et les files d'attente invraisemblablement longues.
Et alors, celui d'Istanbul ? Pas encore parti (d'Istanbul s'entend), aéroport fermé. Ah, c'est pas gagné... Bon, voilà quoi, on fait la queue gentiment, pendant quelques heures, jusqu'à ce que, enfin, le vol soit annoncé. Mouais, ce retard nous fait perdre la correspondance. Qu’à cela ne tienne, nos bons amis de Turkish nous changent de nouveau les billets. Mais nous prévient que c’est un peu la dernière limite parce qu’après les vols vers Addis Abeba sont pleins. Et le vol vers Axoum ? Bon ben puisqu’on est à l’aéroport, autant aller directement au comptoir adéquat. On traverse donc Roissy (c’est long) pour se rendre compte que ledit comptoir est fermé aujourd’hui (c’est rageant). Il n’y a du monde que lorsqu’il ya un vol, or ce n’est pas tous les jours. On est bien avancé... Comme on aime téléphoner aux compagnies aériennes, on recommence. Le préposé au bout du fil est moins flexible que celui de la veille, ne veut rien nous changer mais assure que si on se pointe à Addis Abeba, on pourra prendre le vol du lendemain. Bon...
Allez, les lapins de Roissy ont finis de déblayer la piste avec leurs petites pattes, on va pouvoir décoller. Et hop, Istanbul, nous voici !