Depuis la nuit des temps, la loose est la plus fidèle compagne du voyageur. Rappelons nous Ulysse. A peine arrivés à Damas, la loose s'abat sur nous tel un parpaing sur une tartelette aux fraises. Emad vient nous accueillir et le taxi avec lequel il est venu nous attend. Plus précisément, il nous attend un peu plus loin. Comme (je suppose) il y a un monopole de taxi à l'aéroport, les taxis ordinaires se cachent à l'entrée de l'autoroute. Bref, il est 1 heure du mat et nous marchons le long de l'autoroute. Sauf que non. Un flic du coin trouve que les taxis qui poireautent là comme ça au milieu de nulle part c'est pas cool et que pour la sécurité de nos amis les touristes c'est moyen. Bref, il faut aller prendre les vrais taxis de l'aéroport (plus chers). Ca palabre dans tous les sens entre Emad, le flic, le chauffeur de taxi, un autre chauffeur de taxi sorti de nulle part. Comme nous sommes quand même en Syrie, le flic a généralement raison. Bref, retour à la case départ. Et taxi. Jamais pris un taxi aussi neuf. Enfin, je veux dire, par rapport à la Bolivie, au Sénégal ou même à la Syrie, c'est la grande classe. La déesse de la loose est parfois magnanime.