Bachar el-Assad renonce définitivement à ses ambitions d’ophtalmologue pour devenir président de la Syrie. Ainsi donc la Syrie est une bonne dictature à l’ancienne avec des vrais morceaux de militaires dedans. La meilleure façon de s’en convaincre est tout simplement de se balader dans les rues. Partout, des posters du big boss. Dans les magasins, les voitures, sur les façades d’immeubles, de ça de là, des portraits divers. Il y a plusieurs versions. Celle protectrice avec un beau sourire et un regard bienveillant. Celle familiale avec papa Hafez et/ou les amis de la famille (Hezbollah ou Iran). Celle martiale avec treillis et ray ban de tueur à gage. Y a le choix et y en a partout. A croire que le peuple l’aime. D’ailleurs il parait que les syriens n’osent pas dire du mal de leur cher leader. Ils disent « monsieur le président ».
Allez, pour la route, une petite blague que tout le monde connaît mais que personne ne raconte. Alors c’est les services secrets syriens qui veulent espionner Israël (qui d’autre ?). Il choisissent un gamin qu’ils vont entraîner, des années durant, à être un vrai israélien, à tout connaître du judaïsme, à pouvoir se fondre parfaitement dans la population du voisin honni. Une fois la gamin devenu adulte et jugeant que l’entraînement a été satisfaisant, il est envoyé en Israël où il décide, afin d’être en contact direct avec a population, d’être chauffeur de taxi. Une heure après, il est arrêté par la police israélienne. Il avait mis dans son taxi un portrait de Bachar el-Assad.
Je vous jure qu’après quelques jours passés en Syrie cette blague est très drôle.